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"Pour la vérité" : le cri de la famille Grenier

Vous avez été écoeuré par l'histoire du conseiller municipal d'opposition qui dénonce publiquement les affaires du maire dans l'émission L'oeil du 20 heures....  et qui se fait préempter son local commercial par la mairie dans la foulée ? (Lien article facebook Arrozoir, lien article du Parisien)

Alors vous adorerez la belle histoire de la famille Grenier !

Monsieur Grenier est né à Ozoir. Avec sa femme ils vivent 48 ans dans une maison... autour de chez eux l'urbanisme de la région fait pousser des immeubles. À droite de leur maison un bâtiment pousse et les balcons des appartements donnent sur le vélux de leur chambre à coucher. Quand les nouveaux habitants discutent là : plus moyen de dormir... puis... le voisin de l'autre côté décide de vendre également. Un projet encore plus gros va voir le jour ... résignés, avant d'être pris en sandwich : ils décident de vendre leur maison de coeur qui sera destinée à être démolie et remplacée par un immeuble.

C'était sans compter que le maire allait préempter le bien. Comme dans le cas précité en introduction il n'y avait aucune raison crédible à cette préemption !

Alors comment l'expliquer ?

Un promoteur, visitant leur habitation leur confiera : "peut-être devriez-vous vous excuser auprès du maire". Mais s'excuser de quoi ?

La seule chose qui puisse venir à l'esprit c'est que, dans le cadre de leur association, ils se sont opposé au à certaines dispotions du Plan Local d'Urbanisme (PLU) :

 

Il semble que le promoteur visitant leur maison, comme dans le cas de Monsieur Lebreton, voyait un lien entre le fait que les époux Grenier aient contesté le PLU au tribunal administratif - qui leur donnera raison - et cette préemption.

Ils n'iront pas s'excuser et devront attendre plusieurs années pour qu'ils puissent  enfin vendre leur maison à un autre promoteur et la quitter.

Il y a quelques jours, un sinistre individu leur dira je cite "Je vais tellement te casser les couilles que tu vas être obligé de quitter Ozoir". La classe !

À l'approche des élections, écoeurés par la politique de la ville, ils distribuent depuis quelques jours le tract suivant :

 

J'ai rencontré cette famille chez eux en 2018 alors qu'ils étaient encore sous le coup de la préemption. J'y étais venu apprendre des histoires sur la ville - dont ils ont à coeur de préserver le souvenir - mais surtout leur raconter mon calvaire, celui des sinistrés des inondations... et là ils m'apprirent leur situation. Ils n'osaient pas parler publiquement de peur que cette injustice s'éternise. En ressortant de cet entretien j'étais mal à l'aise... j'étais venu pour me plaindre de mon sort, alors que je ne m'étais jamais vraiment passionné par la vie de la cité, alors qu'eux, qui se dévouaient pour leur ville depuis des décennies, vivaient une situation profondément injuste sans que cela suscite une quelconque émotion.

Mais comment cela est-il possible en France ? C'est simple : les élus de la majorité ont délégué leurs pouvoirs au maire en matière de préemption. Ils se sont débarrassé de leur pouvoir au profit du maire. C'est à dire qu'il n'a même plus à leur demander leur avis... en même temps, comme ils votent systématiquement "oui", à quoi bon le leur demander ?

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